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Chronique du concert sur le blog « Du son au citron »
A lire sur le blog Du son au citron
« Des ballons sont suspendus. Lui, chemise blanche et cravate négligée, se tient là, concentré. « Je suis un garçon brouillon, à peine esquissé au crayon, je ne suis qu’une illusion, en basse définition« . Texte scandé en rafale, présentation maline du personnage… le cadre est posé et ce « garçon brouillon » n’en finira plus de nous captiver jusqu’à la fin du concert.
Enchainant ballades touchantes et morceaux plus dynamiques, Arthur Jamin, entouré de quatre musiciens, sait capter des atmosphères particulières pour nous les restituer avec justesse. Et si on s’était tout dit, Western moderne, Qu’est-ce qu’on oublie ?, les titres phares de son album qui circulent depuis un moment sur le net, sont revisités et paraissent plus percutants, prennent du relief et de la force. Car ce qui nous saisit, c’est l’investissement d’Arthur Jamin, véritablement habité par ce qu’il chante. Les morceaux s’entremêlent avec une belle fluidité et la voix, parfois sur le fil, nous touche toujours quand il le faut.
On ressort de ce concert avec l’impression pas désagréable d’avoir fait un bout de route auprès d’un ami qui se serait livré à nous durant près d’une heure. Le final euphorisant de J’envoie des ballons puis le dernier morceau, véritablement punchy (Poser ses fesses par terre) nous donnent l’envie de reprendre la route le plus vite possible.
Gageons que ce garçon, pas si brouillon que ça, deviendra grand… »
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